Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/08/2014

Sophrologie: la futurisation

002446-1-.jpg

La psychocybernétique

 

Les exercices de futurisation font partie des découvertes les plus intéressantes réalisées par Caycedo. Mais d’autres avant lui se sont intéressés à ce type d’activations.

 

Déjà, dans les années 50, Maxwell Maltz travaillait sur l’image de soi. Il publie, en 1960, un ouvrage intéressant sur ce qu’il nomme la psychocybernétique. Dans son travail, il fait appel à tous les niveaux de l’être: physique, émotionnel et mental.

 

Notre imagination, si elle n’est que mentale, aura peu de répercussions positives sur notre vie. Elle doit être vécue “avec les tripes, l’avoir dans la peau jusqu’à en être imbibé.” Il demande de “faire appel à l’émotion” et de “se déconnecter du mental excessif - qui juge, rationalise et réclame des preuves”.

 

Voici comment est née la psychocybernétique.

 

Le Dr Maxwell Maltz est chirurgien esthétique depuis les années 1930. Il a constaté que suite à l’opération d’un trait disgracieux ou d’une physionomie bizarre, la plupart des patients sentent un grand changement dans les 3 semaines qui suivent l’opération. Elles s’estiment plus et voit leur confiance en eux se développer. Mais dans certains cas - où objectivement l’opération a réussi - la personne continue de se comporter comme si elle portait encore sa difformité. Maxwell Maltz se demande alors si l’image du corps qui cause tant de problèmes aux personnes atteintes d’un défaut important est le seul élément responsable de leur souffrance. Il découvre alors que chacun possède également une image de soi intérieure, une représentation de soi constituant la vraie personnalité. Donc, après une opération, l’image de soi de certains patients se modifie positivement. Non seulement, ils ont perdu leur trait physique disgracieux mais en plus l’image de soi s’est modifiée favorablement. La transformation psychologique est alors évidente. Chez d’autres, seule l’image du corps a changé mais pas l’image de soi. Et ce seul changement du corps ne suffit pas à générer les changements psychologiques tant attendus.

 

Maxwell Maltz a donc conçu une méthode simple: le développement de l’image de soi. Comme en sophrologie, il conseille de rester réaliste (la réalité objective).

 

La pensée positive ne peut selon lui réussir que si elle est en harmonie avec l’image de soi du patient.

 

Il est le premier a affirmer que notre système nerveux neuro-végétatif ne peut faire la différence entre ce que nous imaginons intensément et ce que nous vivons réellement.

 

Il conseille de travailler notre image de soi sur une durée de trois semaines, temps nécessaire à un début de changement notable.

 

Maxwell Maltz insiste, beaucoup sur la croyance de l’étudiant en ses capacités. Et cette croyance est directement liée à son image de lui.

 

Il y a souvent une identification à la difficulté à apprendre, à mémoriser, à comprendre. C’est à dire qu’au lieu de dire: “J’ai eu de mauvaises notes.”, l’enfant va dire: “je suis mauvais en maths.” Il y a confusions comme on le dit en PNL entre le comportement et l’identité.

 

Le sophrologue, en s’appuyant sur les techniques de futurisation, a beaucoup a apporté à tous ceux qui doutent ponctuellement -examen, entretien, compétition...- (ou en permanence) de leurs capacités. Une alchimie doit s’établir entre la technique sophrologique, le regard du sophrologue sur son patient, sa confiance en son travail et dans sa méthode sophrologique et la confiance qui va se développer chez le patient envers le sophrologue et sa méthode. C’est cette alchimie qui porte ses fruits et qui fait que ce métier est passionnant!

Les commentaires sont fermés.