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25/08/2014

Sophrologie: la futurisation

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La psychocybernétique

 

Les exercices de futurisation font partie des découvertes les plus intéressantes réalisées par Caycedo. Mais d’autres avant lui se sont intéressés à ce type d’activations.

 

Déjà, dans les années 50, Maxwell Maltz travaillait sur l’image de soi. Il publie, en 1960, un ouvrage intéressant sur ce qu’il nomme la psychocybernétique. Dans son travail, il fait appel à tous les niveaux de l’être: physique, émotionnel et mental.

 

Notre imagination, si elle n’est que mentale, aura peu de répercussions positives sur notre vie. Elle doit être vécue “avec les tripes, l’avoir dans la peau jusqu’à en être imbibé.” Il demande de “faire appel à l’émotion” et de “se déconnecter du mental excessif - qui juge, rationalise et réclame des preuves”.

 

Voici comment est née la psychocybernétique.

 

Le Dr Maxwell Maltz est chirurgien esthétique depuis les années 1930. Il a constaté que suite à l’opération d’un trait disgracieux ou d’une physionomie bizarre, la plupart des patients sentent un grand changement dans les 3 semaines qui suivent l’opération. Elles s’estiment plus et voit leur confiance en eux se développer. Mais dans certains cas - où objectivement l’opération a réussi - la personne continue de se comporter comme si elle portait encore sa difformité. Maxwell Maltz se demande alors si l’image du corps qui cause tant de problèmes aux personnes atteintes d’un défaut important est le seul élément responsable de leur souffrance. Il découvre alors que chacun possède également une image de soi intérieure, une représentation de soi constituant la vraie personnalité. Donc, après une opération, l’image de soi de certains patients se modifie positivement. Non seulement, ils ont perdu leur trait physique disgracieux mais en plus l’image de soi s’est modifiée favorablement. La transformation psychologique est alors évidente. Chez d’autres, seule l’image du corps a changé mais pas l’image de soi. Et ce seul changement du corps ne suffit pas à générer les changements psychologiques tant attendus.

 

Maxwell Maltz a donc conçu une méthode simple: le développement de l’image de soi. Comme en sophrologie, il conseille de rester réaliste (la réalité objective).

 

La pensée positive ne peut selon lui réussir que si elle est en harmonie avec l’image de soi du patient.

 

Il est le premier a affirmer que notre système nerveux neuro-végétatif ne peut faire la différence entre ce que nous imaginons intensément et ce que nous vivons réellement.

 

Il conseille de travailler notre image de soi sur une durée de trois semaines, temps nécessaire à un début de changement notable.

 

Maxwell Maltz insiste, beaucoup sur la croyance de l’étudiant en ses capacités. Et cette croyance est directement liée à son image de lui.

 

Il y a souvent une identification à la difficulté à apprendre, à mémoriser, à comprendre. C’est à dire qu’au lieu de dire: “J’ai eu de mauvaises notes.”, l’enfant va dire: “je suis mauvais en maths.” Il y a confusions comme on le dit en PNL entre le comportement et l’identité.

 

Le sophrologue, en s’appuyant sur les techniques de futurisation, a beaucoup a apporté à tous ceux qui doutent ponctuellement -examen, entretien, compétition...- (ou en permanence) de leurs capacités. Une alchimie doit s’établir entre la technique sophrologique, le regard du sophrologue sur son patient, sa confiance en son travail et dans sa méthode sophrologique et la confiance qui va se développer chez le patient envers le sophrologue et sa méthode. C’est cette alchimie qui porte ses fruits et qui fait que ce métier est passionnant!

Les ouvrages de Thierry Loussouarn

20703-1-.jpg35 plages de sophrologie
La sophrologie n'a d'intérêt que si elle est vécue. Partant de là, l'auteur a conçu un livre original où la pratique, largement mise en avant, est facilitée par une présentation claire de la méthode et la diversité des séances proposées. Une séance de sophrologie peut être décrite comme un voyage corporel et intérieur. Avec cet ouvrage, nous voyageons à la découverte de 35 plages qui sont autant d'étapes sensorielles et positives.
 
20290-1-.jpgTransformez votre vie par la sophrologie
Ce livre pratique vous présente un enchaînement de diverses techniques, décrites avec précision et réalisables par chacun, seul et chez soi : la relaxation musculaire qui permet la redécouverte de notre corps, la sophronisation qui nous ouvre les portes du contrôle émotionnel, la détente mentale profonde qui nous libère du stress et des tensions, les exercices de visualisation positive… Broché 15 x 21 - 160 pages – Illustrations

 

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Initiation au yoga
Dans ce guide d’initiation au yoga, véritablement adapté aux débutants de tout âge et de toute condition physique, l’auteur vous décrit minutieusement sept séances complètes de yoga, simples, efficaces, progressives et sans danger. Vous pourrez les exécuter chez vous, en toute liberté, à votre rythme. Elles ne demandent aucune connaissance ni aptitudes particulières. Broché 15 x 21 - 168 pages – Illustrations

Une posture de yoga par jour... La montagne

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Posture de la montagne

 

- Je m’assois sur un tapis. Pour plus de confort, je glisse un coussin sous les fesses afin de faciliter une bonne position du dos. Je vérifie maintenant que le bassin est bien positionné. Pour cela, j’étire la région située entre le pubis et le sternum (mon dos se redresse). Et je me penche quelques instants vers l’avant à 45% environ afin de favoriser la bascule du bassin. Quand je me redresse, je veille à garder une légère (et naturelle) cambrure lombaire. La colonne vertébrale s’allonge. Je rentre un peu le menton comme pour pousser le sommet du crâne vers le ciel. Mes épaules retombent. J’ai les yeux fermés ou ouverts comme cela me convient. Mes mains sont naturellement posées sur les genoux ou les cuisses. Et j’ai conscience de cette position... 

 

- Je respire calmement si nécessaire en allongeant peu à peu mes expirations. Et durant ce temps, je demeure également conscient de ma posture, de mes points d’appui donc des sensations corporelles présentes... 

 

- Consciemment je joins les mains l’une contre l’autre devant le thorax, pouces croisés. Conscience du contact et de la chaleur entre les mains. Je souffle l’air un peu plus lentement en pressant un peu plus les mains l’une contre l’autre. Sur l’inspiration, je dirige les bras vers le ciel, les mains passent devant le visage, se placent au-dessus de la tête et continuent de s’étirer vers le haut. Une fois les bras allongés (sans forcer), j’accroche les pouces l’un à l’autre afin d’orienter les paumes vers l’avant. Je respire lentement en laissant mon souffle s’adapter à la posture. Je tire doucement les bras, les mains, les doigts vers le ciel. Je cherche en même temps à ‘tirer’ les bras vers l’arrière afin de creuser la zone des omoplates. Le menton est en position rentrée (comme dans le troisième degré sophrologique). Le visage est parfaitement relaxé. Je peux sans doute sentir que chaque inspiration allonge un peu plus mon axe vertébral tandis que chaque expiration m’aide à relaxer ce qui n’est pas nécessaire au maintien de la posture. 

 

- Après 3 à 6 respirations, je redescends consciemment mes mains sur une expiration. Elles se reposent sur les cuisses ou les genoux, paumes vers le ciel ou vers le bas. Je laisse ma respiration revenir à son rythme de détente mais je peux avant cela réaliser une grande respiration ou laisser venir un bâillement. Tandis que ma respiration s’organise, j’entre en contact avec toutes les sensations issues de la posture que je viens d’exécuter ou du relâchement qui s’en est suivi. Je peux ici choisir d’avoir les yeux fermés pour mieux capter ce qui se présente. 

 

- Quand je le désire, j’ouvre à nouveau les yeux et je retrouve mes activités.

 

Adaptation sophrologique

 

- On s’assoit sur la chaise, soit au milieu du siège soit sur le bord avant afin de permettre une bonne position du bassin comme dans la posture du 3ème degré. Et on réalise le même étirement mais 3 fois et en suspension de souffle.