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25/08/2014

Thérapie par les mouvements oculaires et sophro-analyse

La sophro-analyse est une thérapie qui s’appuie sur le relâchement pour accéder à l’inconscient. Elle permet de faire des liens entre un état émotionnel présent et des situations anciennes traumatiques ou récurrentes. En sophro-analyse, le corps parle, les émotions parlent, le passé de la personne se dévoile et des compréhensions voient le jour. Parce que la parole n’est pas toujours suffisante, le sophrologue propose de désactiver les événements retrouvés grâce à un travail d’expression verbale et d’acceptation. Il peut aussi utiliser tous les outils dont il dispose: symbolisation, dissociation... La sophro-analyse apporte alors un soulagement rapide et une meilleure compréhension de l’origine de nos problèmes.
 
Mais le sophro-analyste prend parfois conscience de la difficulté d’une désactivation totale. Outre les résistances, le poids de l’habitude entrave parfois l’évolution du patient. On parle alors d’automatisme émotionnel. Et c’est là où les Mouvements oculaires entrent en jeu. La séance de M.O désactive l’automatisme émotionnel ancien. Au fil de la séance, le patient sent concrètement son émotion s’atténuer, ses pensées négatives et limitatives disparaître. Le souvenir semble se transformer, s’alléger.
 
Mais la séance d’ M.O n’est pas seulement une technique de désactivation:
- Elle aide à faire des liens.
En M.O, on part bien sûr d’un événement traumatique ou d’une situation récurrente. Mais tout au long de la séance, le patient voit resurgir des souvenirs plus récents ou plus anciens. Tous généralement en lien avec la problématique travaillée.
 
- Elle favorise la verbalisation.
Les psychanalystes seraient étonnés d’entendre un de leurs patients en séance de M.O. La parole est libérée comme dans un travail analytique ou sophro-analytique.
 
- Elle ouvre les portes de la mémoire et de l’inconscient.
Nous venons de dire que cette méthode permettait de mettre en lien un état présent à des souvenirs souvent issus de la petite enfance. C’est vraiment tout un pan de l’histoire de la personne qui se dévoile, qui s’exprime. Et le patient est souvent étonné quand ces éléments-là surgissent. Alors que les translations oculaires semblent être une technique simpliste, les informations qu’ils apportent et les résultats obtenus en font une thérapie à part entière.
 
- Un travail différent.
Par rapport à la sophro-analyse, le travail de désactivation prend des directions différentes. Tout se passe comme si ce qui n’avait pas pu être désactivé par la sophro-analyse le devient grâce à cette approche.
 
- Les sous-modalités.
C’est une des constatations les plus intéressantes en M.O. Elle rejoint d’ailleurs le travail réalisé en PNL avec des techniques comme la désactivation d’ancres, la dissociation, le changement d’histoire de vie... La perception d’un traumatisme change lorsque les sous-modalités associées à ce traumatisme changent également. Un personnage qui semblait objectivement immense retrouve une taille normale voire même semble rapetissé par le travail en M.O. Cela peut alors provoquer des sourires voire des rires.
 
- Le vécu après la séance.
Chez certains, des rêves forts vont surgir durant la nuit. Chez d’autres, des réactions émotionnelles vont voir le jour. Plus le traumatisme est violent et plus ces réactions seront intenses. C’est pour cette raison que le patient doit rester en contact avec son praticien. Un appel téléphonique rassure et permet très rapidement de relâcher la tension.

Sophrologie: développer une qualité

1. Il s’agit, dans le niveau sophro-liminal, de réactiver une qualité (ex : la paix, l’harmonie, le bien être, la force, la sécurité, l’acceptation…).

2. Trouver les mots correspondant à cette qualité et les placer sur les expirs. Si le mot est court, on l’évoque à la fin de l’expiration
Il ne s’agit pas de se persuader de faire entrer cette qualité en soi mais d’évoquer le mot tout en restant dans l’instant présent.
3. Prendre conscience de ce qui se passe alors - au niveau du corps, du mental et au niveau émotionnel - à l’évocation de ce mot…
Aucune tension vers le futur, simplement une grande attention portée à l’instant présent et à la répétition de cette ressource…
4. Progressivement, nous nous sentons associé à cette ressource qui est déjà en nous… Et peu à peu, au bout d’un certain temps, cette ressource, évoquée à l’aide d’un ou plusieurs mots, va se matérialiser, c'est-à-dire qu’elle va, peut-être chez nous, produire une image du passé, un moment où nous avons vécu cette ressource.
Si nous n’avons pas d’expérience passée, nous pouvons nous poser cette question :
« A quoi ressemblerais-je si je disposais dans l’instant présent de cette ressource ? »
Et si nous nous posons vraiment cette question, une image positive de nous-mêmes possédant cette ressource va apparaître. On peut se souvenir de ce que dit Arnaud Desjardins au sujet de la paix Il n’est pas nécessaire de faire l’effort de la chercher, elle est là !
Bien entendu cette image positive va produire une sensation positive dans le corps.
5. Nous recommençons une deuxième fois. Répéter intérieurement le mot correspondant à la qualité.
6. Se visualiser disposant de cette ressource : comment seront le corps, l’attitude, le comportement lorsque j’aurai intégré cette qualité « A quoi ressemblerais je lorsque j’aurai pleinement et naturellement cette ressource en moi ? »
Ressentir cette qualité dans l’instant présent.
7. Nous respirons maintenant plus profondément en partant du ventre. Energie à l’inspir… Bien être à l’expire…
8. Nous rapprochons les mains l’une de l’autre. Nous les frottons l’une contre l’autre et nous massons notre visage en prenant bien conscience de la ressource. Nous sommes toujours relié intimement à la ressource que nous avons dynamisée.
Reprise avec étirements
Lorsque les yeux s’ouvrent nous accueillons l’extérieur totalement imprégné de cette qualité.

Le lieu de détente mentale

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- Installation dans la position debout.
- Conscience de l’enracinement.
- Relâchement (1 mn).
- S’intéresser aux états internes: pensées, images, sensations, émotions. Les éléments négatifs seront peu à peu désactivés par la RD qui suit.
- RD (Stimulations latérales alternées enchaînées depuis le crâne jusqu’aux chevilles et retour depuis les chevilles vers le crâne): tapotements alternés du crâne durant une dizaine de secondes (droite-gauche). Sans s’arrêter, on enchaîne les tapotements au niveau des bras durant une dizaine de secondes, puis on poursuit en tapotant les jambes depuis les hanches jusqu’aux chevilles. Sans s’arrêter, on continue les tapotements depuis les chevilles jusqu’aux hanches. Dans discontinuer, on tapote les bras et toujours en enchaînant, on termine par les tapotements du crâne.
Cette série est réalisée 3 fois. Après chaque exécution, on observe les transformations apportées par l’exercice.
 
- Installation en position assise.
- Pause récupérative. Points d’appui. Conscience du souffle.
 
- Conscience de l’espace entre les tempes.
- Conscience de l’espace entre les joues.
- Conscience de l’espace entre le menton et le sommet du crâne.
- Je sens la forme de mon visage et de ma tête, relâchés.
 
- Conscience de l’espace entre les épaules.
- Conscience de l’espace entre les épaules et les coudes.
- Conscience de l’espace entre les coudes et les poignets.
- Conscience de l’espace entre les poignets et le bout des doigts.
- Je sens la forme de mes bras, relâchés.
 
- Conscience de l’espace entre les parties latérales droite et gauche de mon cou.
- Conscience de l’espace entre la face avant et la face arrière du cou.
- Je sens la forme de mon cou, relâché.
 
- Conscience de l’espace entre la ligne des épaules et la partie arrière du bassin.
- Je sens la forme de mon dos, relâché.
 
- Conscience de l’espace entre la ligne des épaules et la partie avant du bassin.
- Je sens la forme de mon thorax et de mon ventre, relâchés.
 
- Conscience de l’espace entre la hanche droite et la hanche gauche.
- Conscience de l’espace entre les fessiers et le pubis.
- Je sens la forme de mon bassin, relâché.
 
- Conscience de l’espace entre les hanches et les genoux.
- Conscience de l’espace entre les genoux et les chevilles.
- Conscience de l’espace entre les talons et la pointe des orteils.
- Je sens la forme de mes jambes, relâchées.
 
- Conscience de l’espace entre le bras droit et le bras gauche.
- Conscience de l’espace entre la face antérieure et la face postérieure de mon corps.
- Conscience de l’espace entre le sommet du crâne et la plante des pieds.
- Je sens la forme globale de mon corps, relâché.
 
- Conscience de l’espace occupé par ma respiration. Je laisse mon attention se diriger vers les expirations. Je laisse mon niveau de détente mentale s’intensifier, en conscience, durant quelques minutes.
 
- Conscience de mon espace intérieur fait de sensations et de sentiments positifs.
 
(LE LIEU DE DETENTE MENTALE + SRS)
1. Je modifie légèrement ma respiration. Je la ralentis et j’égalise - sans forcer - la durée de l’inspir avec celle de l’expir. Mais ma respiration doit rester naturelle. Je laisse s’installer - quand c’est bon pour moi - une suspension de souffle à pleins et une à vide. Juste une césure, naturelle, sans forcer. Les durées de l’inspire et de l’expire sont d’environ 4 à 5 secondes. La respiration est plutôt abdominale.
 
2. En maintenant cette respiration, je visualise une image positive, un paysage par exemple ou un objet de la nature. Cette image ne doit pas engendrer d’émotions fortes mais seulement un sentiment: calme, paix, sérénité, concentration... Je vais visualiser cette image à chaque expiration...
 
3. À chaque expiration, je vais également évoquer un mot. Celui-ci peut traduire l’état qui domine dans la séance ou le sentiment créé par l’image. Il peut être également celui que l’on a l’habitude d’évoquer durant les SRS.
 
4. J’installe mon signe-signal en joignant, par exemple, les 3 doigts de la main (pouce, index, majeur par exemple). Mais je l’installe à chaque expiration pour le relâcher à chaque inspiration. Et de façon alternée, tantôt avec la main droite, tantôt avec la main gauche. Je réalise ainsi une stimulation bilatérale lente qui va approfondir le relâchement, le bien être, le calme et qui va amplifier tout le positif de la séance...
 
- Je poursuis ainsi durant plusieurs minutes, le plus naturellement possible.
- Le corps est relâché.
- La respiration est calme.
- L’image est positive.
- Je perçois l’espace de bien-être développé par l’activation de ces 4 éléments.
- Bilan
- Reprise
- Description